Rapatriée
Cette fois, c'est fait.
Toutes mes affaires ou presque ont été rapatriées de chez ma mère.
Hier,
j'ai passé l'après-midi à défaire les cartons, pour trier ce que je
garde, ce que je jette, ce que je vais brocanter et ce que je vais
donner.
Difficile. Il y a des choses qui encombrent, mais dont je
n'arrive pas à me débarasser. D'autres en revanche que j'aurais dû
jeter il y a bien longtemps.
On n'a pas idée de garder ses cours de terminale (ça fait presque 5 ans... que le temps passe vite !)
Les vêtements dont j'avais oublié jusqu'à l'existence partiront à Tremplin.
Les bibelots sans valeur sentimentale seront brocantés.
Certains objets seront relookés, repeints et réinstallés.
Mon
problème, ce sont mes livres : quelques centaines de bouqins que jamais
je ne pourrai revendre, mais qui n'ont pas suffisament de place sur mes
étagères. Les laisser dans un carton... non plus. J'y réfléchis
toujours.
Rapatriée. Je me suis encore une fois repris une partie de ma vie en
pleine face. Une vie et des odeurs qui emplissent ma chambre. Une odeur
d'ailleurs. Une odeur qui m'est étrange.
Rapatriée. Rapatriée. Rapatriée.