Procrastination
J'ai appris que j'étais malade. Je souffre de procrastination, comme la plupart d'entre vous. Rien de bien grave, ne vous inquiétez pas.
Quoique...
C'est en allant faire un tour sur le blog de Pierrrot (oui avec trois "R") que je me suis remémoré cette introduction du cours de communication. Il ne date que de 2 jours, et je l'avais déjà zappé. Il faut dire qu'il nous en a tellement dit en 3 heures aussi...
Enfin, procrastination donc. Pour une définition complète, allez voir mon ami Wikipédia (que j'utilise, soi dit en passant avec circonspection)
La procrastination, c'est le fait de repousser les choses au lendemain, continuellement, jusqu'à les oublier parfois.
Par exemple, je suis malade, je vais chez le médecin qui n'a pas ce charmant petit boîtier pour cartes vitales, et qui me fait une feuille de soins. Je rentre, je me dis qu'il faut que je renvoie cette feuille de soins, parce que j'ai besoin du remboursement, je ne roule pas sur l'or (et le médecin n'est pas un médecin traitant mais un spécialiste... cqfd).
Seulement, 3 semaines plus tard, en rangeant mon bureau, après avoir reporté la tâche 15 fois, je retrouve cette feuille de soins coincée entre ma demande à la banque pour consulter mes comptes par Internet (ça fait seulement 6 mois que je dois l'envoyer) et un mail imprimé date de deux mois d'une journaliste du coin qui cherchait des témoignages de Bookcrossers.
Il parait qu'on agit comme ça parce qu'on est perfectionniste et qu'il nous rebute de faire les choses à moitié. C'est vrai, autant ne pas les faire... (ironie)
Il parait aussi qu'on se surcharge volontairement d'autres tâches pour ne pas attaquer celle qui nous fait peur. Là, je suis d'accord. Pendant mes périodes de révisions, j'ai toujours un tas de ménage, lessives, repassage, rendez-vous.
C'est donc officiel, je suis malade.